LES PATRIOTES QUÉBÉCOIS ET DONALD TRUMP
LES PATRIOTES QUÉBÉCOIS ET DONALD TRUMP…
Par Bernard Bujold -
L’idée de Donald Trump de faire du Canada un 51e État américain n’est pas son invention, mais elle est inspirée de l’époque des Patriotes québécois de 1837…
En effet, si les Patriotes avaient réussi leur rebellion de 1837-1838, il y avait de grandes possibilités que le Quebec devienne un État américain car les patriotes s’étaient directement inspiré de la libération des Américains face au gouvernement britanique (guerre d'indépendance des États-Unis de 1775 à 1783). Le leader des Patriotes Louis-Joseph Papineau s’est d’ailleurs réfugié et caché aux États-Unis après la l’échec de la rebellion pour éviter d’être capturé et pendu par les Anglais…
On peut spéculer que si Donald Trump avait été le président américain à l’époque de la rebellion qu’il aurait appuyé et problament aidé avec des armes la rebellion.
L’ouvrage à lire sur le sujet est le roman de Jules Verne, "Jean sans Nom".
Bonne fête des Patriotes, édition du lundi 19 mai 2025.
Voir le lien du roman de Jules Verne
NOTES:
HISTORIQUE DES RELATIONS AMÉRICAINES AVEC LES PATRIOTES QUÉBÉCOIS -
« … Lors de la révolte des Patriotes québécois (1837-1838), les Américains n'ont pas systématiquement appuyé la rebellion de peur de provoquer l’Angleterre dont ils s'’étaient libérés en 1783. Les États-Unis n’ont pas voulu fournir des armes aux Patriotes même si en réalité, il y avait un grand soutien de la part de citoyens américains, particulièrement dans les régions frontalières comme le Vermont et l'État de New York, où des sympathies pour la cause patriote existaient.
Certains Américains, motivés par des idéaux républicains ou par opposition à l'autorité britannique, ont fourni des armes, de l'argent, et même parfois participé directement aux actions des Patriotes. Par exemple, des groupes comme les Frères Chasseurs, une organisation patriote québécoise, ont reçu du soutien logistique et matériel de la part de sympathisants américains. Des Américains ont également dévalisé des arsenaux pour fournir des armes aux rebelles.
Cependant, ce soutien n'était pas officiel ni organisé par le gouvernement américain.
Les États-Unis, sous la présidence de Martin Van Buren, ont adopté une position de neutralité dans le conflit pour éviter une confrontation avec la Grande-Bretagne, notamment en raison des tensions diplomatiques liées à la frontière canado-américaine. Des lois comme le Neutrality Act de 1818 limitaient officiellement l'implication américaine dans des conflits étrangers, ce qui a restreint l'ampleur du soutien. Ainsi, bien que des individus et des groupes aient aidé les Patriotes, le manque de soutien militaire formel et structuré de la part des États-Unis a été un obstacle majeur pour les rebelles, qui manquaient de ressources pour affronter l'armée britannique.
Par ailleurs, Louis-Joseph Papineau s'est réfugié aux États-Unis après l'échec de la rébellion des Patriotes en 1837. En effet, suite à la répression britannique et à l'émission de mandats d'arrêt contre les chefs patriotes, Papineau, qui était le leader du mouvement, a fui le Bas-Canada (actuel Québec) pour éviter d'être capturé. Il s'est d'abord rendu à Albany, dans l'État de New York, en 1837, où il a cherché à rallier des soutiens pour la cause patriote. Plus tard, il s'est installé à Philadelphie et a tenté d'obtenir l'appui du gouvernement américain, sans succès en raison de la neutralité officielle des États-Unis. Papineau est resté aux États-Unis jusqu'en 1839, avant de s'exiler en France, où il a poursuivi ses activités politiques et intellectuelles. Il est revenu au Canada en 1845 après avoir été amnistié.
En résumé, si les Américains n'ont pas refusé de fournir des armes, leur soutien était limité à des initiatives individuelles ou locales, sans engagement officiel du gouvernement, ce qui, au final, a contribué à l'échec des Patriotes..."
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